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L’esprit E. Hopper ….

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Métro Champs Elysées Clémenceau.  Mardi 30 octobre 2012. Dehors c’est la nuit noire, il pleut, un peu et il fait doux  la soirée commence à peine, c’est les vacances scolaires, celles de la Toussaint

ll est 21 heures. je sors à l’instant de l’exposition Edward Hopper au Grand palais.  Deux heures de visite en solitaire.   Et à la sortie, juste quand je me retrouve au  bas l’escalier , là sur le trottoir qui conduit à l’entrée du métro, et il me semble que l’esprit Hopper flotte encore dans l’air, je crois que j’ai envie de le retenir

Juste le temps de ces quelques photos

J’ai rencontré Hopper pour la première fois sans vraiment le savoir,  enfin quand je dis Hopper c’est bien sûr une façon de parler, j’ai seulement rencontré sa peinture. C’était il y a quelques années, j’avais reçu pour Noël le livre de Philippe Besson : « l’arrière saison » qui raconte l’histoire d’une femme en robe rouge qui s’appelle Louise. Au début Louise est accoudée dans un bar de Cap cod, entourée de 3 hommes. J’avais bien aimé ce livre , les pensées très intimes des personnages, leurs histoires entrelacées.  Et je n’ai su que bien plus tard que Philippe Besson avait écrit ce livre à partir du tableau de Hopper, ce tableau justement qui est reproduit sur la couverture du livre .  Aujourd’hui tout le monde connait ce tableau. C’est lui qui figure sur l’affiche de l’exposition parisienne. Il s’appelle  « les rôdeurs de la nuit ».

Cette couverture m’avait frappé et plus encore le fait que le tableau ait inspiré un roman . J’en étais restée là avec Hopper. Et ce n’est qu’en avril dernier, donc en gros presque 5 ans après avoir lu « l’arrière saison », que j’ai vraiment découvert la peinture d’Edward  Hopper .. c’était au Metropolitan Muséum of Art à New York quand je me suis restée bouche bée devant le tableau qui s’appelle « office in a small city ». On y voit un homme seul attablé à un bureau terrasse ensoleillé tout en haut d’un immeuble, le regard perdu vers le lointain à peine accroché aux toitures des autres immeubles qui lui font face et qui semblent vides de toute vie.

Et puis, et puis j’ai adoré la chanson d’Hubert Félix Thiéfaine, compartiment C voiture 293 elle aussi inspirée par les tableaux de Hopper, décidément..

alors voila, il semble bien que l’esprit de Hopper a aussi soufflé sur mon inspiration.