Archives de Tag: sérendipité

La mémoire des bulles de glace découverte par hasard

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Paradoxe. Personne, ou presque, ne connait Claude Lorius mais tout le monde, ou presque, a entendu parler de l’influence directe des activités humaines sur le climat. Claude Lorius, 83 ans aujourd’hui, est pourtant le scientifique auquel on doit la première observation qui conduira à reconnaître que la glace contient l’histoire de notre planète. Une observation fortuite qu’il fait en Antarctique en savourant un whisky « on the rocks ». Le film documentaire « La glace et le ciel » relate la vie de ce glaciologue dont les travaux ont donné naissance à la paléoclimatologie. Cette science qui a permis d’établir un lien entre la concentration de gaz carbonique dans l’atmosphère et l’élévation des températures moyennes sur terre.
Pour plus d’informations, cliquez sur les bulles dans la photo ci dessous

Ce « petit hasard » qui sauva le raisin il y a plus de 100 ans

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Septembre, c’est le mois des vendanges. L’occasion de revenir sur un chapitre qui a marqué durablement l’histoire de notre vignoble. La découverte, grâce à un coup de pouce du hasard, des vertus du cuivre qui donnera naissance à la célèbre bouillie bordelaise sauvant ainsi le raisin des attaques de mildiou.

La découverte liée au hasard de la bouillie bordelaise fait partie des 50 "petits hasards qui ont bouleversé la science" parus aux Editions Papillon Rouge

La découverte liée au hasard de la bouillie bordelaise fait partie des 50 « petits hasards qui ont bouleversé la science » parus aux Editions Papillon Rouge


Le mildiou de la vigne, il y a les années avec, et les années sans. Cet champignon microscopique tant redouté par les vignerons se cache sournoisement pendant l’hiver dans les feuilles mortes qui jonchent le sol. Dès les premières pluies printanières, il se met à frémir et si la température commence à grimper, il prépare l’attaque fatale. Peu à peu, il s’infiltre dans les tissus de la plante. Rien de très visible dans un premier temps. Quelques tâches ça et là sur les jeunes feuilles. Qu’il se mette ensuite à pleuvoir régulièrement et c’est une épidémie destructrice qui s’étend en quelques jours. Tout y passe. Feuilles, rameaux, grappes se dessèchent comme après un coup de chaleur. Les espoirs de récolte sont anéantis mais la vigne ne meurt pas. Repéré pour la première fois en France en 1878, puis à Bordeaux dès 1881, ce champignon se propage ensuite dans tout le vignoble français. Les spécialistes viticoles qui se penchent sur ce nouveau désastre concluent qu’il est arrivé des Etats Unis avec les plants résistants au phylloxéra. Autrement dit, en soignant un premier fléau on en a introduit un second. Les recherches démarrent. On veut comprendre comment le champignon se développe et bien sûr, on cherche un moyen de lutte rapide et efficace. Les observations se multiplient. On constate que les attaques fluctuent d’une année sur l’autre, mais aussi que leur virulence varie d’une petite région à l’autre au cours d’une année. L’explication? Ceci serait en lien avec les conditions climatiques favorables au développement du champignon qui, elles aussi, varient d’une année sur l’autre et d’une micro région à l’autre au cours de la même année. Les premières publications scientifiques ne se font pas attendre. Quant au remède, on expérimente de tous côtés. Le soufre utilisé contre l’oïdium, autre champignon dévastateur, n’a pas d’effet. On essaie alors de nombreuses solutions. Et c’est grâce à une observation fortuite que l’on découvre enfin le moyen de lutte efficace : la célèbre bouillie bordelaise. Le principal protagoniste de cette découverte liée au hasard se nomme Alexis Millardet. Botaniste d’origine franc-comtoise, il travaille depuis 1876 à la Faculté des sciences de Bordeaux. Dès ses premiers travaux sur le mildiou de la vigne, il cherche à identifier un moyen de lutte applicable avant l’apparition des symptômes..

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La sérendipité expliquée en vidéo

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EUREKA ! L'ampoule,  est le symbole de l'idée qui jaillit sans qu'on l'ait vraiment cherchée  ! hasard heureux, erreur fructueuse, sérendipité !

EUREKA ! L’ampoule, est le symbole de l’idée qui jaillit sans qu’on l’ait vraiment cherchée ! Hasard heureux, erreur fructueuse, sérendipité !

Si vous prenez le temps de regardez cette courte et très ludique vidéo, vous ne pourrez plus ignorer ce qu’est la sérendipité.

De sérendipité, il est d’ailleurs assez régulièrement question dans ce blog à travers des exemples. La création de YouTube aurait aussi été le fruit d’un heureux hasard. On a même écrit un post expliquant la différence entre « hasard et sérendipité ». Bon d’accord, le mot reste un peu difficile à mémoriser. Un peu d’entraînement et le tour est joué. Le Ministère de l’Education nationale vous offre cette vidéo car il organise chaque année le concours « Dis moi, dix mots » dans le but de stimuler la créativité des collégiens et des lycéens autour d’une recherche linguistique. Le support que nos chères têtes blondes doivent produire est libre. Il peut s’agir d’un livre, d’une vidéo, d’un blog… Une seule contrainte, produire à partir d’une liste de dix mots. La sérendipité vous l’aurez compris, figure dans la liste des dix mots de l’édition 2014/2015.

Hasard et sérendipité : raconte moi la différence

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Bien des hommes avant Newton avaient déjà vu tomber une pomme! Lui fut le premier à comprendre que si la pomme tombe, la lune tombe aussi. C'est par ce 'hasard heureux" qu'il eut l'intuition de l'existence des lois de l'attraction universelle, sujet sur lequel il travaillait déjà depuis des années

Bien des hommes avant Newton avaient déjà vu tomber une pomme! Lui fut le premier à comprendre que si la pomme tombe, la lune tombe aussi. C’est par ce ‘hasard heureux » qu’il eut l’intuition de l’existence des lois de l’attraction universelle, sujet sur lequel il travaillait déjà depuis des années!

La sérendipité, on aime et on en (re)parle. Mais de quoi c’est fait au juste la sérendipité? Réponse dans ce petit papier.

La sérendipité, on en a déjà parlé, ce n’est pas du hasard! Ou plutôt ça n’est pas QUE du hasard. Car s’il faut effectivement une petite dose de hasard « heureux » pour donner naissance à une découverte liée à la sérendipité, cela ne suffit pas pour autant. Comme l’explique Jérôme Barthélemy, dans la vidéo qui suit, la sérendipité, ou l’art de trouver ce que l’on ne cherche pas, nécessite deux autres éléments : une recherche active et une grande sagacité. Et oui, en résumé : « N’est pas Isaac Newton qui veut! » Car c’est bien parce qu’il avait l’esprit absorbé par ses nombreuses recherches que ce grand physicien anglais du 17 ème siècle a été le premier a osé dire qu’il voyait « tomber » la lune quand une simple pomme arrivée à maturité s’écrasait à ses pieds, voire même sur sa tête comme le veut la célèbre légende immortalisée en bande dessinée. Hasard « heureux » s’il en est puisque cette chute fruitière « fortuite » lui aurait donc révélé la loi de l’attraction terrestre et plus largement celle de l’attraction universelle.

« les petits hasards … » Episodes 1 à 6 à la RTBF

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La médecine par chimiothérapie doit son origine à dramatique qui s'est produit fin 1943  en Italie lors d'un raid aérien meurtrier pour la flotte alliée

La chimiothérapie des cancers a pour origine un dramatique hasard qui s’est produit fin 1943 en Italie lors d’un raid aérien meurtrier pour la flotte alliée

Les 6 épisodes du feuilleton des « petits hasards dans les sciences » ont été diffusés sur les ondes de la RTBF Première du 14 avril au 21 avril 2014.

Réalisés par Véronique Thygerghien pour l’émission scientifique-santé O Positif ces 6 épisodes retracent chacun le récit de 2 découvertes pour lesquelles le hasard sous des formes variées a joué un rôle direct ou indirect pour conduire, parfois des années plus tard, à une grande avancée médicale. Chaque épisode est « ré-écoutable » dans les liens qui suivent. L’approche est particulièrement claire, bien rythmée et pédagogique notamment grâce à des reformulations judicieuses qui rassurent l’auditeur. Bref, une mise en scène radiophonique si vivante et  chaleureuse qui forcément vous fait aimer les sciences ! CQFD

Dans l’ordre, on écoutera l’épisode  1 du lundi 14 avril, avec l’invention du stéthoscope en 1816 par le docteur René Laennec et la mise au point du « Pap Test » dans les années 50 à écouter à partir de la minute 31.
Mardi 15 avril, l’épisode 2 raconte deux découvertes : celle de l’effet anesthésiant du protoxyde d’azote par Horace Wells en 1848 et celle de l’isochronisme des pendules en 1583 par Galilée qui ouvrira la voie à la mise du premier pulsomètre à écouter à partir de la minute 33.
Avec l’épisode 3 du mercredi 16 avril, il a été question de deux observations fortuites : celle par laquelle une infirmière anglaise en 1956 a mis en évidence les vertus du soleil pour lutter contre la jaunisse du nourrisson et celle qui a permis en 1890 dans un hôpital de l’actuelle Jakarta de révéler la première vitamine à écouter à partir de la minute 33.
Avec l’épisode 4, jeudi 17 avril, deux autres deux découvertes ont été évoquées : le drame de Bari en 1943 et la première mise en évidence des neurotransmetteurs en 1921
à écouter à partir de la minute 34 .
L’épisode 5 du vendredi 18 avril a raconté le hasard de la mise eu point des anxiolytiques en 1955 et celui qui en 1880 a conduit Louis Pasteur vers la mise au point du principe de la vaccination à écouter à partir de la minute 32.
Enfin, avec l’épisode 6 du lundi 21 avril deux observations fortuites liées aux antibiotiques ont été évoquées : celle, très célèbre, de leur découverte en 1921 par Alexandre Fleming et celle faite vers 1980 qui a permis la mise en évidence d’une famille nouvelle de molécules, les PAM, pour « peptides anti microbiens » lesquels seraient de sérieux candidats pour remplacer les antibiotiques dans les cas de résistances à écouter à partir de la minute 34

Choc anaphylactique, velcro et bouillie bordelaise unis par le hasard

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La mise au point de la bouillie bordelaise au début du XX ème siècle a pour origine une observation fortuite.

La mise au point de la bouillie bordelaise au début du XX ème siècle a pour origine une observation fortuite.

Trois des 50 chroniques « Des petits hasards qui bouleversent la science » citées à l’émission « Babylone » sur les ondes de la Radio Télévision Suisse (RTS).

Le 3 octobre dernier, l’émission « Babylone » sur la Radio Télévision Suisse (RTS) proposait à ses auditeurs de découvrir les mystères de la sérendipité, ou l’art de faire des trouvailles, dans les découvertes scientifiques. Le choc anaphylactique, le velcro et la bouillie bordelaise, 3 des 50 chroniques « Des petits hasards qui bouleversent la science » étaient citées en exemple au cours de l’émission. Pour en savoir plus, l’interview réalisée par la journaliste Sarah Dirren est en ré-écoute à partir de la minute 17 en cliquant sur le lien suivant Des hasards qui n’en sont pas: la sérendipité

« Les petits hasards… » sur les ondes suisses

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Les « Petits hasards qui bouleversent la science » ont été évoqués sur les ondes de la Radio télévision Suisse (RTS). C’était le 24 juin 2013.

Dans un dossier de l’émission CQFD consacré à la sérendipité, le journaliste Stéphane Gabioud interview l’auteur des « Petits hasards qui bouleversent la science ». A écouter vers la minute 5’40

CQFD du 24.06.2013.

YouTube et la sérendipité

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sérendipité
La sérendipité! Entré officiellement dans le dictionnaire de la langue française en 2012, ce mot existe en anglais depuis le XVIIIè siècle. Il désigne l’art de faire des trouvailles par le biais d’un heureux hasard. De nombreuses découvertes, en sciences notamment, ont été faites grâce au hasard. La naissance de YouTube serait, elle aussi, liée à un de ces heureux hasards.

La chimiothérapie des cancers en 1943. Le premier stimulateur cardiaque implantable en 1950. L’existence des bactéries, alors appelées animalcules, en 1675. La transmission à distance des signaux radio en 1890. Le moteur électrique en 1873. Les supraconducteurs en 1911. L’anaphylaxie en 1901. L’hélice immergée pour propulser les bateaux en 1837. Le rôle du pancréas dans la régulation du diabète en 1889. Les neurotransmetteurs en 1921. Le moteur à induction en 1881. La vitrocéramique en 1954. Les vitamines en 1890. Le stéthoscope en 1816. Si la sérendipité vous intéresse, vous trouverez ici une petite bibliographie sur le sujet. Louis Pasteur que l’on cite souvent à ce propos déclarait que « le hasard ne sourit qu’aux esprits préparés ». C’est ce qui ressort de l’article qui évoque les circonstances de la création de Youtube. Bonne lecture.

Coup de coeur de la Cité des Sciences pour « les petits hasards »

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La Web Tv de la Cité des Sciences et de l’industrie a sélectionné « les petits hasards qui boulerversent la science » comme coup de coeur en janvier 2013.

Ce livre raconte 50 histoires où le hasard, sous une forme ou sous une autre, a été à l’origine d’une découverte scientifique ou d’une invention majeure. Arno Caravel a réalisé une vidéo originale à partir de l’histoire de Roy Plunket qui alors qu’il cherchait à mettre au point un nouveau gaz réfrigérant, découvre, par le plus grand des hasards, un nouveau matériau, le téflon. Ecoutons cette aventure.

Les petits hasards qui bouleversent la science et passent à la radio ..

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« Ces petits hasards qui bouleversent la science » Ed Papillon Rouge

Les « petits hasards qui bouleversent la science » sont parus en mai 2012. Le retour « presse » a très vite démarré. Et j’ai eu l’immense plaisir d’être invitée à présenter le livre sur deux radios. J’avais fait une petite séance de sophrologie juste avant d’entrer dans le studio, histoire de rester zen.

Premier passage d’antenne, le 27 juillet 2012. Interview en direct à la matinale d’Europe 1.

Pour voir la vidéo, cliquez sur la vidéo qui suit


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Deuxième passage d’antenne, le 30 août 2012, sur France Infos.. Pour écouter la jolie voix de Marie-Odile Monchicourt, il suffit de cliquer sur la phase en rouge ci dessous.

Petits hasards et grandes découvertes – Info sciences – Sciences & Santé – France Info.

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